Citation de Paul Claudel ...

Il y aune chose plus triste à perdre que la vie,
c'est la raison de vivre,
plus triste que de perdre ses biens,
c'est perdre son espérance

Paul Claudel, l'Otage, éditions Gallimard, coll. Folio, 1993

Le titre de ce Blog est une alarme face à la maladie qui m'a rattrapée et s'est dévoilée en juin 2008 : la Maladie de Parkinson ! Au fil des mises à jour de ce Blog, mon épouse et moi-même allons parler de la lutte que nous menons contre cette maladie qui ne peut se guérir dans l'état de la science actuelle.

Des chercheurs de Munich identifient un nouveau facteur de risque pour Parkinson



Origine : BE Allemagne numéro 466 (15/01/2010) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61863.htm

Des chercheurs de Munich identifient un nouveau facteur de risque pour Parkinson

Une équipe internationale de médecins et de généticiens a identifié un nouveau facteur de risque pour la maladie de Parkinson. Cette découverte a été rendue possible grâce à la participation de plusieurs instituts : l'Institut pour la génétique humaine du Centre Helmholtz de Munich [1], l'Université technique de Munich (TUM), la Clinique neurologique de l'Université Ludwig Maximilian de Munich (LMU) et le Mitochondrial Research Group de l'Université de Newcastle upon Tyne en Angleterre.

"Nos études montrent les interactions existantes entre les facteurs héréditaires et environnementaux, comme les habitudes alimentaires, dans le développement de la maladie de Parkinson chez un individu", explique le coordinateur de cette étude, le Dr. Matthias Elstner de la clinique neurologique de la LMU et du Centre Helmholtz de Munich.

L'étude des expressions et des associations sur l'ensemble du génome confirme que le métabolisme et le statut de la vitamine B6 ont une influence considérable sur le risque de maladie aussi bien que sur le traitement de celle-ci.

Les scientifiques des deux universités munichoises et du centre Helmholtz de Munich ont examiné des cellules nerveuses afin de savoir quels gènes sont actifs dans la maladie de Parkinson. Le groupe a pu observer une activité particulièrement accrue du gène Pyridoxal kinase. Les chercheurs ont ensuite comparé ce gène chez 1200 patients atteints de Parkinson, avec celui de 2800 individus sains. Grâce à ces analyses, une variante génétique qui augmente le risque de contracter la maladie de Parkinson a pu être découverte. Elle conduirait à une modification de la quantité ou de l'activité des enzymes Pyridoxal kinase (PDXK) dans le cerveau. Les chercheurs ont utilisé une méthode innovante qui repose sur l'analyse de l'expression d'une seule cellule neuronale, et qui combinée à l'analyse des associations génétiques, ouvre de nouvelles possibilités d'analyse des risques génétiques.

L'enzyme PDXK transforme la vitamine B6 issue de l'alimentation en sa forme active dans le corps, nécessaire à la production du neurotransmetteur dopamine. La maladie de Parkinson est due au vieillissement prématuré et la mort des cellules produisant la dopamine. Cette synthèse restreinte du neurotransmetteur explique en effet la plupart des symptômes de la maladie de Parkinson : l'apparition progressive de la maladie se fait à travers des rigidités musculaires, des tremblements et le ralentissement des mouvements. En plus des contraintes qu'engendrent au quotidien ces symptômes, le patient peut subir une perte de stabilité conduisant à de dangereuses chutes. L'inconfort résultant de cette maladie peut encore être empiré par des troubles végétatifs (par exemple troubles de la vessie) ainsi que par des dépressions et autres troubles mentaux.

"Bien que cette variante ne soit qu'une petite contribution par rapport à tous les risques de contracter la maladie de Parkinson, nos résultats pourraient être à la base du développement de thérapies individualisées" souligne le Dr. Holger Prokisch, directeur du groupe de travail sur les maladies mitochondriales du centre Helmholtz et de l'Université Technique de Munich.

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[1] Le Centre Helmholtz de Munich (en allemand "Helmholtz Zentrum München") est le centre de recherche allemand pour la santé et l'environnement. Il a pour vocation la recherche sur les maladies complexes et chroniques dépendant de l'interaction entre les facteurs environnementaux et les dispositions génétiques individuelles. Le centre compte 1700 employés, et se trouve à Neuherberg, au nord de Munich, sur un campus de 50 hectares. Le centre Helmholtz de Munich fait partie de la société Helmholtz (Helmholtz-Gemeinschaft, HGF) qui compte 16 centres de recherches en sciences dures, techniques, médecine et biologie, avec au total 26.500 employés.

Pour en savoir plus, contacts :

- Dr. Matthias Elstner - Neurologische Klinik der LMU und Helmholtz Zentrum München - email : melstner@med.uni-muenchen.de
- "Single cell expression profiling of dopaminergic neurons combined with association analysis identifies pyridoxal kinase as Parkinson's disease gene", Elstner et.al. - Annals of Neurology - Décembre 2009 - DOI: 10.1002/ana.21780
- Le site du Helmholtz Zentrum München : http://www.helmholtz-muenchen.de
- Le site de la Ludwig-Maximilian Universität : http://www.uni-muenchen.de
- Le site de la Technische Universität München : http://portal.mytum.de

Source :

- Article du centre Helmholtz de Munich - 11/01/2010 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Aow7z
- Article de la LMU - 11/01/2010 - http://www.uni-muenchen.de/aktuelles/news/forschung/f-02-10.html
-Article de l'IDW - 11/01/2010 - http://idw-online.de/pages/de/news350794

Rédacteur :

Bastien GAILLETON, Chargé de Mission Scientifique à Munich, tel: +49 (0)89 289 22601, bfhz@lrz.tum.de

"Un Plan Parkinson" national est nécessaire


"La recherche bénéficiera de 8 milliards, dont 2,5 milliards aux biotechnologies ainsi qu'à la santé. Et notamment à la recherche sur le cancer, les maladies génétiques, Alzheimer et le sida." (Président Sarkosi le 14/12/09)

Il est vraiment nécessaire d'interpeller les pouvoirs publics tant au plan national que régional en soulignant les spécificités de la maladie dite de Parkinson et de la distinguer de la maladie de Alzheimer
Pour cela il faut avoir un cadre bien défini pour favoriser la recherche spécifique sur l'origine de la maladie : conditions environnementales (pollutions) et infections virales (dont le VIH) qui semblent de plus en plus orienter les chercheurs. Il faut aussi soutenir la recherche sur les cellules souches qui apparaissent comme une solution pour l'outillage nécessaire à la réparations des cellules détruites dans le cerveau.
Par ailleurs dans le volet "Formation", il faut faire un gros efforts pour développer la connaissance de la maladie auprès des cadres de la santé, des personnels auxiliaires de santé. De même il est important de doter les travailleurs sociaux d'éléments d'informations spécifiques (brochures, sites Web, radios, etc...) sur la maladie de Parkinson (assistante sociale, employé(s)s de sécurité sociale et de mutuelle, HLM, etc...)

PARKINSON ET ALZHEIMER : DES MALADIES NEURO-DEGENERATIVES
Avec l'âge, les exercices physiques et intellectuels diminuent, privant du même coup le cerveau d'une activité d'éveil et d'oxygénation, vitale à son fonctionnement.
Les neurones, ces milliards de cellules nerveuses du cerveau, ont alors de plus en plus de difficultés à répondre favorablement et efficacement aux demandes de l'organisme.
Dans le cas des maladies neuro-dégénératives comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, les neurones sont détruits lentement, sans pouvoir être remplacés. Ces deux pathologies affectent le cerveau et donc le fonctionnement général du corps, qui glisse doucement vers des états de dépendance et de non-contrôle.

Dans le cas de la maladie d'Alzheimer, on parle de « démence » à cause des troubles cognitifs engendrés (troubles de la mémoire, du langage et du jugement, hésitations, perte des notions spatio-temporelles...).

Concernant le Parkinson, les troubles fonctionnels peuvent apparaître très tôt (20 ans) : les troubles d'élocution, les tremblements des membres au repos, la lenteur et la raideur des mouvements sont caractéristiques car la maladie n'atteint qu'une région particulière du cerveau. Les cellules endommagées le sont, non pas par le vieillissement, mais par des atteintes chimiques extérieures.

LE DIAGNOSTIC ET LA PREVENTION
Les avancées scientifiques et l'objectif fondamental concernant les maladies de Parkinson et d'Alzheimer touchent essentiellement à l'élaboration d'un diagnostic sûr, et aux méthodes possibles de prévention.
En ce qui concerne Parkinson, des examens cliniques permettent aujourd'hui de déceler la présence d'au moins deux des trois symptômes de la maladie (tremblements, lenteur, raideur musculaire) pour la déclarer, l'imagerie du cerveau (scanner, IRM) confirme l'examen clinique, ainsi que la sensibilité à la L-Dopa
L'origine étant encore très mal connue (hormis l'hypothèse d'une exposition prolongée aux nitrates), il n'existe pas de prévention particulière.

En revanche, d'importants moyens ont été débloqués ces dernières années pour encourager la recherche contre Alzheimer (cf. Plan Alzheimer). Aujourd'hui, les tests de dépistage de la maladie d'Alzheimer sont orientés vers l'imagerie du cerveau (scanner, IRM), méthode qui permet d'évaluer l'épaisseur du cortex et le volume de l'hippocampe. Quant à la prévention de la maladie d'Alzheimer, les recherches s'orientent vers l'hygiène de vie : une alimentation équilibrée, des omégas 3 et un exercice physique régulier permettraient de ralentir, voire d'éviter, la maladie.

LE TRAITEMENT DE CES MALADIES
Dans le cas de la maladie d'Alzheimer, plusieurs médicaments actuellement sur le marché permettent de stabiliser les symptômes et de ralentir la perte d'autonomie sans pour autant pouvoir stopper la progression de la dégénérescence. A défaut de pouvoir l'éradiquer, le ralentissement de la maladie est un enjeu de taille : si la maladie est reculée de 5 ans, le nombre de malades âgés peut être divisé par deux !
La prise en charge de la maladie d'Alzheimer ne s'arrête pas à un traitement médicamenteux. Il s'agit d'une prise en charge globale du malade et de ses proches: formation des soignants et des familles; stimulation cognitive (ateliers mémoire, art-thérapie, orthophonie...) à pratiquer dans les accueils de jour...

Pour ce qui concerne la maladie de Parkinson, la prise de L-Dopa est le principal traitement pour améliorer les symptômes des patients. Il existe aussi des interventions chirurgicales spécifiques ainsi que l'électro-stimulation profonde. Mais actuellement ces traitements ont une durée d'action assez courte et ne peuvent être considérés comme des "réparateurs" des causes de la maladie.
La prise en charge est là aussi « globale », puisque les malades sont encouragés à pratiquer une activité physique voire professionnelles (dans le meilleur des cas), la kinésithérapie et l'orthophonie. Les proches sont invités à intégrer leur malade dans le monde actif au quotidien tout en assurant leur sécurité physique (chutes suite perte d'équilibre, la toilette et l'habillement).
Un équilibre alimentaire est recommandé en veillant à ne pas ingérer trop de "fer" (éléments destructeur des cellules noires), et de prendre les doses de L-Dopa en dehors des repas comportant des protéines (les protéines alimentaires peuvent troubler la biodisponibilité de la L-dopa, mais pas celle des agonistes dopaminergiques).

Il est donc nécessaire de dissocier les deux maladies dans leur présentation et de considérer la maladie de Parkinson comme une maladie à part entière pour laquelle il faut encourager la Recherche spécifique : un "Plan Parkinson" national est nécessaire !

Daniel JG Gauthier
19/12/2009

Le Chef de l'Etat a fixé cinq priorités parmi lesquelles la "Recherche" dotée de 8 milliards sur l'emprunt de 35M€


L'enseignement supérieur et la formation, la recherche; l'industrie et les PME , le numérique et le développement durable bénéficieront des 35 milliards du Grand Emprunt.

Nicolas Sarkozy a détaillé, ce lundi 14/12/2009, ses choix d'investissements publics liés au Grand emprunt de 35 milliards. Le chef de l'État a fixé cinq priorités parmi lesquelles l'enseignement supérieur et la recherche dotés de 8 milliards chacun. "Notre objectif est très simple: nous voulons les meilleures universités du monde", a déclaré le président en ouverture de sa première conférence de presse à l'Élysée depuis deux ans.

Recherche : 8 milliards et priorité aux biotechnologies

La recherche bénéficiera de 8 milliards, dont 2,5 milliards aux biotechnologies ainsi qu'à la santé. Et notamment à la recherche sur le cancer, les maladies génétiques, Alzheimer et le sida.
La France a des laboratoires de pointe, a justifié le chef de l'État, mais nous souffrons de la dispersion des efforts et du cloisonnement trop fréquent entre la recherche et le monde économique".

En plus de "développer les équipements de recherche, muscler les pôles de compétitivité (...) des domaines aussi vitaux que les biotechnologies et les nanotechnologies", l'accent sera aussi mis sur la "valorisation" des brevets industriels. 3,5 milliards d'euros seront ainsi consacrés à "amener les travaux de nos labos vers les applications industrielles" et "doter en capital un petit nombre de sociétés de valorisation implantées sur les grands campus"

Origines des visiteurs du site




Les statistiques de ce présent site web montrent la diversité de l'origine des visiteurs.
La répartition des visites en régions, en France, se lit du rouge (forte intensité) au gris (très faible densité ou nulle).

Cette répartition de l'intérêt des visiteurs mérite une étude plus approfondie.

Une contamination à partir de certaines formes du virus de l'influenza pourrait provoquer un plus grand risque de développer la maladie de Parkinson

Une contamination à partir de certaines formes du virus de l'influenza pourrait provoquer un plus grand risque de développer la maladie de Parkinson plus tard dans la vie, suggère une nouvelle étude américaine.

L'étude, inspirée par l'histoire derrière le film "L'Éveil", réalisé en 1990, révèle que des formes de grippe agressive qui peuvent trouver leur chemin jusqu'au cerveau risquent de réduire des neurones qui créent la dopamine, rendant un individu plus susceptible de développer cette maladie dégénérative.

La suite en cliquant ici ...

Les maladies neurodégénératives comme celles d'Alzheimer et de Parkinson représentent le plus grands défis de l'Europe en matière de santé mentale

Dans ce contexte, le Parlement européen a exprimé jeudi 12 novembre dernier, son ferme soutien au projet pilote de programmation conjointe de recherche des États membres dans ce domaine qui conduirait à une mise en commun des compétences, des connaissances et des ressources financières.

La lutte contre les maladies d'Alzheimer et de Parkinson est déjà confrontée à un double défi : offrir des soins à un nombre croissant de patients et garantir davantage de ressources pour réduire la population concernée à l'avenir.

Environ 7,3 millions de personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer et de troubles connexes en Europe, un chiffre qui devrait doubler d'ici 2020. Les guérisons ne sont pas assurées pour le moment et les connaissances en matière de prévention et de traitement sont limitées.

La résolution, adoptée ce jeudi encourage tous les États membres à développer un agenda commun de recherche dans le domaine des maladies neurodégénératives, tout en améliorant également les données épidémiologiques sur la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence.

Suite sur "Vivre avec le Parkinson" ...

Une trithérapie génique prometteuse

[ source LeFigaro.fr : Sandrine Cabut ]

Les résultats obtenus chez le primate sont spectaculaires et durables, selon des travaux français.

C'est peut-être une nouvelle alternative thérapeutique pour les patients atteints de maladie de Parkinson. Testée chez des primates, une trithérapie génique a permis à des animaux parkinsoniens de récupérer 80 % de leur motricité. Surtout, le bénéfice s'est maintenu pendant des mois sans apparition d'effets secondaires. Ces résultats impressionnants, obtenus par l'équipe de Béchir Jarraya et Stéphane Palfi, tous deux neurochirurgiens à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil) et chercheurs CEA/Inserm, ont été publiés hier dans une nouvelle revue scientifique, Science Translational Medicine. Des essais cliniques sont en cours chez six patients.

La maladie de Parkinson concerne plus de 100 000 personnes en France. Elle est due à une dégénérescence du Locus niger, la zone cérébrale où des neurones fabriquent la dopamine. La carence en ce neurotransmetteur entraîne des symptômes très handicapants : tremblement de repos, raideur, difficultés à initier des mouvements… Le traitement de référence, la L Dopa, est utilisé depuis cinquante ans. Ce précurseur de la dopamine permet de stimuler la production du neurotransmetteur.

Mais après une période de «lune de miel», la L Dopa présente l'inconvénient majeur d'induire des mouvements anormaux (dyskinésies) tout aussi gênants que les symptômes de la maladie. D'autres molécules, qui pourraient freiner l'évolution du Parkinson, sont à l'essai, comme la rasagiline (nos éditions du 7 octobre 2009). Depuis une quinzaine d'années, certains patients (environ 400 par an en France) bénéficient d'une stimulation électrique cérébrale profonde. Les électrodes cérébrales, implantées au niveau des noyaux sous-thalamiques, sont activées par une sorte de pacemaker, posé au niveau thoracique.

«Chez les malades qui prennent de la L Dopa, les mouvements anormaux sont liés à une stimulation irrégulière de la dopamine dans la journée, explique le Dr Béchir Jarraya. La solution pour les éviter serait d'obtenir une sécrétion continue et locale du neurotransmetteur.» D'où l'idée des chercheurs français d'implanter une mini-usine à dopamine dans le cerveau, sous forme de gènes. «Le principe, ici, n'est pas de remplacer un gène défectueux (les formes héréditaires de la maladie de Parkinson représentent moins de 15 % des cas), mais d'apporter les trois gènes nécessaires à la synthèse de dopamine», poursuit Béchir Jarraya. Pour pouvoir introduire ces trois gènes dans un même vecteur - un véritable défi - les chercheurs ont fait appel à un lentivirus équin, un virus (inoffensif) de la famille du HIV. Ce cocktail est produit par une société britannique, Oxford BioMedica.

Pas d'effets secondaires

L'étude a été menée chez 18 macaques, rendus parkinsoniens par l'injection d'une toxine. Ils ont été séparés en trois groupes. Six d'entre eux ont reçu des injections bilatérales des gènes en intracérébral, au niveau d'une zone nommée striatum ; six autres ont reçu le vecteur viral mais sans les gènes thérapeutiques. Les six derniers ont servi de contrôles. «Après un délai de quatre à six semaines, les animaux traités ont eu une amélioration de 80 % de leur motricité, mesurée objectivement, raconte le Dr Jarraya. Ce résultat est resté stable pendant les 12 mois de l'expérience.» Il s'est même maintenu pendant 44 mois chez le macaque qui avait été gardé en vie plus longtemps. De plus, contrairement à la L Dopa, la thérapie génique n'a pas entraîné de mouvements anormaux, ni d'ailleurs d'autres effets secondaires. Les chercheurs ont pu vérifier que l'amélioration des signes cliniques correspondait à une augmentation du niveau de dopamine dans la zone d'injection des gènes thérapeutiques. Ils ont aussi pu établir que cette stratégie pouvait être efficace chez des animaux déjà traités par L Dopa, ce qui laisse espérer une diminution des doses du médicament.

Reste à savoir si ces résultats enthousiasmants seront reproductibles chez l'homme. Des essais cliniques ont commencé à l'hôpital Henri-Mondor chez six malades avec un Parkinson évolué. «Avec plus d'un an de recul, il n'y a pas eu de problème de tolérance. Tous les malades, à des degrés variables, ont eu un effet bénéfique, mais nous cherchons encore la dose optimale», précise le Pr Stéphane Palfi. Selon ce neurochirurgien, l'injection des gènes thérapeutiques dans le striatum, qui se fait sous anesthésie générale, est plus facile techniquement que l'implantation d'électrodes de stimulation dans les noyaux sous-thalamiques. Elle présenterait aussi l'avantage d'être plus spécifique, ce qui pourrait peut-être prévenir certains troubles du comportement décrits après stimulation cérébrale profonde.

Des essais cliniques de phase 2 (portant sur douze malades) puis à plus large échelle sont prévus dans les années à venir. Aux États-Unis, d'autres approches de thérapie génique sont à l'étude dans la maladie de Parkinson, l'une évalue l'un des trois gènes étudiés par les Français, deux autres testent des gènes de neuroprotection. À terme, on pourrait même envisager une thérapie génique avec un cocktail de gènes plus large, favorisant à la fois la synthèse de la dopamine et la neuroprotection.

Un traitement révolutionnaire contre le Parkinson

FRANCE INFO - 15 OCTOBRE 2009 - Bruno Rougier
La chaîne de radio française, sous la plume de Bruno Rougier, le 15 otobre à 8h00 du matin, informe qu'une nouvelle thérapie est en cours de mise au point en France sur la maladie de Parkinson.

C’est une première mondiale, un nouveau traitement de la maladie de Parkinson, cette maladie due à la dégénérescence des neurones qui produisent la dopamine.
Une équipe de chercheurs et de neurochirurgiens français et anglais a réussi à amener dans le cerveau de singes, puis de malades, les gènes nécessaires à la fabrication de cette dopamine.
Les chercheurs ont utilisé un virus dont le contenu génétique a été remplacé par les trois gènes à l’origine de la fabrication de la dopamine, substance qui intervient dans le contrôle des mouvements.
Ce virus a été injecté dans le cerveau de singes parkinsoniens. Dans le mois qui a suivi l’injection, les symptômes ont commencé à disparaître. Après trois ans et demi, l’effet se poursuit.


Ces résultats encourageants ont conduit les chercheurs à lancer, il y a dix-huit mois, un premier essai clinique sur six personnes atteintes de la maladie. Les résultats préliminaires sont positifs chez ces patients : il n’y a eu aucun problème dû au transfert de gènes ou à l’intervention chirurgicale et, ce qui est très prometteur, tous ont vu leur état s’améliorer.
Les essais vont se poursuivre pour déterminer la dose optimale. Si ces premiers résultats se confirment, on peut espérer l’arrivée de ce nouveau traitement d’ici quatre à cinq ans.

Source audio

Lancement d’une campagne d’information sur Parkinson

« Life With Parkinson’s », tel est le titre d’une campagne d’information internationale lancée officiellement le 8 juin 2009. Destinée à améliorer la connaissance de la maladie de Parkinson, cette campagne ambitieuse sera diffusée en dix langues dans toute l’Europe.

Lancement d’une campagne d’information sur Parkinson

Parkinson, une maladie mal connue du public

Un récent sondage réalisé auprès de 5000 européens démontre que la plupart ne connaissent pas suffisamment bien la maladie de Parkinson.

Par exemple, plus de 50% ne savent pas que les premiers symptômes de cette maladie sont des troubles neurologiques affectant les mouvements. De ce fait, il ne leur viendrait pas à l’idée de consulter leur médecin pour bénéficier d’un diagnostic et d’un traitement précoces…

La maladie de Parkinson, qui provoque en général une altération des capacités motrices et d’élocution du patient, est pourtant la seconde maladie neurodégénérative la plus courante, après Alzheimer. En 2007, on pouvait compter presque 1,5 millions de personnes atteintes aux États-Unis, au Japon, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni…

Une campagne d’information au niveau européen

Pour mieux informer et sensibiliser le public à cette maladie, l’ European Parkinson’s Disease Association (EPDA) - Association européenne contre la maladie de Parkinson- a donc élaboré une campagne multilingue de prise de conscience de ce fléau. Les langues ciblées sont les suivantes : anglais, français, allemand, grec, italien, norvégien, roumain, espagnol, suédois et turc.

« Life with Parkinson’s » (vivre avec la maladie de Parkinson) a pour but d’améliorer la compréhension de tous les aspects de la maladie de Parkinson et concerne tout un chacun : les personnes malades, leurs familles et leurs amis, les professionnels de la santé, les décideurs…

Elle devrait permettre au public d’identifier facilement les symptômes et donc de recourir à un avis médical le plus tôt possible. Tout cela pour « retarder la progression de la maladie et préserver plus longtemps une bonne qualité de vie ».

Cet article a été publié le Mardi 14 juillet 2009 sur le blog http://www.france-maison-de-retraite.org

« On peut être parkinsonien et rester actif »

Ouest-France
Le neurologue Marc Vérin dirige l'unité de recherche « comportement et noyaux gris centraux » du Pôle des neurosciences cliniques de Rennes. : Ouest-France

Les traitements permettent de limiter les effets de la maladie. Le point avec le professeur Marc Vérin (CHU Rennes) à l'occasion de la Journée mondiale.

La maladie de Parkinson ? « C'est une dégénérescence de la substance noire, une partie du cerveau où sont situés des neurones qui produisent la dopamine. La dopamine est une substance (un neurotransmetteur) qui joue un rôle important pour réguler les centres de contrôle du mouvement. D'où les symptômes d'akinésie (lenteur des mouvements), d'hypertonie (rigidité), de tremblements. Environ 150 000 personnes sont touchées en France. »

Une maladie de l'âge ? « Non, la maladie de Parkinson est une maladie de la deuxième partie de la vie, mais pas une maladie de la personne âgée. Dans les trois quarts des cas, elle se déclare entre 44 et 66 ans. »

Un diagnostic trop tardif ? « Quand les symptômes apparaissent, 80 % de la substance noire a dégénéré. Mais, tant qu'on ne dispose pas de traitements qui permettraient de bloquer l'évolution de la maladie, cela n'a pas grand sens de lancer des campagnes de diagnostic précoce. »

Une dépression peut être un signe ? « Cela reste controversé. Est-ce un signe ou une conséquence des symptômes invalidants de la maladie ? »

Comment soigner ? « L'idée est de remplacer les fonctions de la dopamine, soit de façon chimique, avec des produits qui miment l'action de la dopamine, soit en stimulant des centres de contrôle du mouvement, grâce à la stimulation cérébrale profonde (des électrodes introduites dans le cerveau). On peut souvent rester actif en étant atteint par cette maladie. Nous avons des patients qui travaillent, des femmes qui font des enfants. C'est un peu comme pour les maladies de la thyroïde, il faut compenser l'absence de la dopamine. »

Quand envisager une opération ? « C'est une opération bien maîtrisée, mais lourde. Elle s'adresse à des gens qui sont soumis à de telles fluctuations de symptômes qu'ils entravent fortement leur vie quotidienne. En fait, on opère de plus en plus tôt. On se rend compte que les dégâts sociaux peuvent rapidement être irrémédiables, au niveau du travail ou de la famille. À Rennes, depuis quinze ans, nous travaillions avec Nantes qui réalisait les opérations. Depuis un an et demi, on opère à Rennes, avec une capacité de 40 patients par an. Le plus jeune avait 35 ans. »

La piste des cellules souches pour remplacer les neurones détruits ? « C'est une piste, mais il faut pouvoir réguler la production de dopamine par ces nouvelles cellules. S'il y a trop de dopamine, on peut avoir des symptômes de diskynésie (des mouvements incontrôlables). Et il faudrait que ces nouveaux neurones établissent les bonnes connexions... »

Une origine méconnue ? « Il faudrait parler des maladies de Parkinson. Certaines ont une origine génétique claire. Ainsi, en Israël, où la population a un fonds génétique commun, 60 % des cas de Parkinson sont liés à un gène unique. Dans la plupart des cas, il y aurait des combinaisons génétiques plus complexes qui détermineraient une prédisposition. La maladie serait déclenchée par un événement extérieur, qui pourrait être un toxique. »

Les pesticides ? « Ce n'est pas vraiment prouvé. Ils n'existaient pas au XIXe siècle, quand la maladie a été décrite. Sur ce point, les études menées sur l'intestin, au CHU de Nantes, sont intéressantes. Il y a des neurones qui produisent de la dopamine dans l'intestin. Ce serait peut-être eux qui dégénéreraient en premier. Et les toxines transitent souvent par l'intestin. »

L'espoir lié à l'implantation des cellules souches

Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont identifié une nouvelle source de production de neurones dans le cerveau adulte (octobre 2008).

Leurs travaux, publiés dans le Journal of Neuroscience, apportent la preuve des capacités intrinsèques du cerveau à s’auto-réparer. Ils ouvrent ainsi des perspectives inattendues pour le développement de thérapies, notamment pour le traitement des pathologies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson ou la Chorée de Huntington.

La suite de l’article : http://www.gazettelabo.fr/2002breves/1008/cerveau.htm

Les agriculteurs exposés aux Pesticides doublent le risque de contracter le "Parkinson"

Une équipe de chercheurs de l’unité Inserm « Neuroépidémiologie » et de l’UPMC montre que l’exposition aux pesticides double quasiment le risque de survenue de la maladie de Parkinson parmi les agriculteurs. Ce risque augmente avec le nombre d’années d’exposition et, chez les hommes, est principalement lié à l’usage d’insecticides, notamment de type organochloré. Ces résultats, qui posent également la question du rôle d’une contamination résiduelle de la population générale par ces pesticides, sont publiés en ligne dans Annals of Neurology.

Vous pouvez lire l’article dans son intégralité en cliquant sur ce lien

Les malades atteints du "Parkinson" sont incapable de mentir ?

SOURCE : "Groupe Parkinson 29 sur le net"

La sincérité des patients atteints de Parkinson était déjà connue des médecins. Une étude montre aujourd’hui que cette qualité peut être vue comme une conséquence d’une incapacité à mentir.

Nous savions déjà que les personnes souffrant de la maladie de Parkinson font preuve d’un type comportemental spécifique et qu’elles se distinguent par leur sincérité. Une étude, publiée par le magazine Brain, s’est demandée si cette sincérité est un simple trait de caractère ou s’il y a vraiment un rapport avec le cerveau.

Quand on débite un mensonge, une certaine partie du cerveau, le cortex préfrontal, se met en marche. Mais ce n’est pas le cas des personnes atteintes de la maladie. C’est la raison pour laquelle ces personnes ont tant de difficultés à mentir. La sincérité typique des patients atteints de Parkinson n’est qu’une incapacité à mentir.

Pendant les examens, les patients étaient obligés de raconter un mensonge sous le scanner. Les images du cerveau ont démontré la corrélation entre l’incapacité à mentir et le fonctionnement du cortex préfrontal.

L’étude ne nous donne pas seulement plus d’informations sur les dysfonctionnements liés à la maladie de Parkinson mais elle éclaire également les fonctions du cerveau impliquées dans les mensonges.

Après la maladie d’Alzheimer, celle de Parkinson est la maladie de vieillesse la plus fréquente en Belgique. Le vieillissement croissant de la population ne fera qu’augmenter le nombre de malades.

Knack.be, traduction Céline Bouckaert
Source : Le Vif / L’express, Belgique, article du 17 avril 2009

Un ROBOT pour l'étude des pathologies du cerveau comme la maladie de Parkinson.

Il s’appelle iCub. Il en existe 6 exemplaires en Europe dont un à Paris et un autre à Lyon. Il s’agit d’un projet européen visant à développper des robots aussi puissants qu’au Japon. [source : France-Infos du 07/07/09 ]

Avec sa petite tête et ses gros yeux noirs, iCub a une allure réellement humanoïde. Il a la morphologie d’un enfant de 3 ans. Pour l’instant, il n’a pas de « peau » et l’on voit toutes sa machinerie. Il possède bien 4 membres, dont des mains extrêmement sophistiquées ; c’est d’ailleurs l’un de ses atouts majeurs par rapports aux robots déjà existants. iCub sait faire des mouvements synchronisés. Il peut également parler avec autrui et ressentir le toucher grâce à des capteurs sur le bout de ses doigts.

Cependant, ce bébé robot n’a pas encore un intellect très développé. C’est là-dessus que les chercheurs vont travailler pendant 4 ans. Il s’agit de rendre iCub « plus humain » en termes d’interaction avec l’environnement.

Par exemple, explique, Peter Ford Dominey, le responsable du projet à Lyon, lorsque deux personnes se croisent dans un couloir il suffit d’un regard entre elles pour qu’elles sachent si elles vont ou non se dire bonjour. Ce type de perception, les robots en sont encore très loin et c’est ce qu’il s’agit de développer avec iCub.

Objectif : il faut que le robot puisse apprendre, notamment par mimétisme, à effectuer des tâches courantes afin qu’il devienne un jour réellement utile. Dans un futur proche, expliquent encore les scientifiques, ce joujou pourra sans doute tenir un rôle d’aide-soignant ou d’employé de maison.

Mais le plus surprenant c’est que le robot-enfant doit aussi permettre aux chercheurs de découvrir plus de choses sur l’homme. Par exemple, en observant le robot, on devrait mieux comprendre comment les enfants grandissent et acquièrent des réflexes comportementaux.

Il y a aussi des applications médicales notamment sur les pathologies du cerveau comme la maladie de Parkinson.


CLASSSIFICATION DE LA MALADIE DE PARKINSON

La maladie de Parkinson (PK) est une maladie dégénérative affectant le système nerveux central (SNC) et caractérisée par une altération du contrôle des mouvements, une rigidité musculaire (raideur), des tremblements et des difficultés pour marcher.
Le risque de développer la maladie de Parkinson augmente avec l’âge ; la maladie débute généralement vers l’âge de 50 ans ou plus, mais elle peut, plus rarement, également apparaître entre 30 et 50 ans. La maladie de Parkinson touche autant les hommes que les femmes.
On distingue deux formes de maladie de Parkinson : la maladie de Parkinson idiopathique et la maladie de Parkinson secondaire.
La maladie de Parkinson idiopathique, également connue sous le nom de maladie de Parkinson primaire, n’a pas d’origine visible.
La maladie de Parkinson secondaire peut, en revanche, être liée à une lésion cérébrale, une tumeur ou une maladie vasculaire cérébrale ou bien être déclenchée par certains médicaments.
Les patients atteints de l’une ou l’autre forme de la maladie, sont classifiés, d’après la progression de la maladie, selon des stades (précoce, intermédiaire, avancé). Il n’existe actuellement pas de remèdes traitant cette maladie, le but thérapeutique chez les patients atteints de l’une des deux formes de la maladie étant de contrôler les symptômes et de préserver la qualité de vie.

En fait, la maladie de Parkinson regroupe plusieurs maladies du système nerveux central apparentées, causées par la destruction de la substance noire (cellules cérébrales pigmentées) produisant la dopamine (neurotransmetteur).
Le déficit en dopamine est responsable de la perte du tonus musculaire et du contrôle musculaire défaillant, observé chez les patients souffrant de la maladie de Parkinson. Des études récentes montrent que des états de déficit en dopamine dans d’autres zones du cerveau et une diminution d’autres neurotransmetteurs, tels que la noradrénaline et la sérotonine, pourraient également être à l’origine des symptômes moteurs de la maladie.

Signes et symptômes
Bien que la maladie de Parkinson puisse se manifester rapidement, elle débute, dans la plupart des cas, de façon insidieuse, les symptômes apparaissant progressivement au fil de plusieurs années avant de restreindre les activités quotidiennes.
Les quatre principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont :

  • rigidité (raideur lorsque l’on bouge la nuque ou les extrémités)
  • tremblements au repos (mouvements involontaires de muscles en contraction, en particulier au repos)
  • bradykinésie (ralentissement des mouvements)
  • troubles posturaux et perte de l’équilibre.

Font partie des symptômes secondaires de la maladie de Parkinson :
dépressions, sénilité, lésions posturales, problèmes d’élocution, changements d’ordre émotionnel (les patients deviennent craintifs ou perdent confiance), perte de mémoire ou réflexion lente, difficultés pour avaler ou mâcher, troubles de la miction, constipation, problèmes de peau et troubles du sommeil.
Au fur et à mesure que la maladie de Parkinson évolue, les patients développent une démarche appelée festination, caractérisée par des petits pas précipités sur la pointe des orteils.
La festination a souvent pour conséquence des chutes accidentelles. Plus la maladie progresse, plus il devient, pour les patients, difficile d’exécuter leurs activités quotidiennes.

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l'Informatique et ses dérivés au service des parkinsoniens

Le 22 novembre 2001, le Pape Jean-Paul II appuyait sur une touche de l’ordinateur pour envoyer par e-mail (courrier électronique) son exhortation apostolique à tous les évêques d’Océanie, qui l’ont reçu instantanément dans leur courrier électronique.



Développement de ce thème en cours de rédaction.

Le rôle et la mission de l'accompagnant

En ce qui concerne la maladie au quotidien, nous pensons que « mieux on connaît sa maladie, mieux on peut la gérer », cet apprentissage est une nécessité pour dédramatiser certaines
périodes un peu difficile ainsi que pour améliorer le dialogue avec son neurologue dont l’expertise reste irremplaçable et avec son médecin traitant pour le traitement des symptômes associés. (selon Pierre et Danielle Lemay - Asso. Parkisoniens de la Manche)
En ce qui concerne le traitement de la maladie de Parkinson, le constat est cruel car les causes étant encore inconnues à ce jour, cette maladie est toujours incurable et les traitements proposés n'interviennent que sur les symptômes.

Le parkinsonien est contraint à battre en retraite mais il est important qu’il se batte, la
chance tournera et il lui faut se préserver pour vivre ce jour proche où il bénéficiera des
progrès décisifs de la Médecine.
  • Le premier commandement du parkinsonien est donc de se prendre en charge lui-même.Ce n’est bien sûr pas suffisant, l’expertise et l’autorité des médecins sont irremplaçables.
  • Le deuxième commandement du parkinsonien est donc de faire appel aux services de médecins - généralistes et neurologues – qui ont sa confiance.
Enfin, la maladie est un fardeau difficile à porter seul, heureux les malades assistés par un proche disponible et… résistant !

[Photo : mon épouse Francine, "aidante" active auprès de son mari]

Fin 1998 à Pointe-Noire au Congo Brazzaville, Francine et Daniel s'épousent (en pleine guerre civile locale) pour le meilleur et pour le pire. Leur amour réciproque est fort malgré une différence d'âge assez importante.

La famille de Francine s'installe à Brazzaville suite à la nomination du chef de famille en tant que Juge à la Cour Suprême. La situation économique du pays est catastrophique et en fin 1999, le couple rentre en Europe, en Grande Bretagne (Londres) et en France (Paris).
Après un passage de consultant auprès de la banque DEXIA et de la CDC, Daniel s'implique dans un projet ambitieux : développer le transport maritime et fluvial par Hovercrafts canadiens en Afrique. C'est ainsi qu'en avril 2003, le couple s'installe à Dakar (Sénégal) pour la mise au point du projet et de sa promotion dans les pays africains francophones et anglophones de l'Ouest et du Centre du Continent.
A partir de 2004 et jusqu'au début 2007, le travail pris en charge par Daniel est important : nombreux voyages aux USA et Canada anglophone (Winnipeg), au Nigéria, en Sierrra Leone, au Mali, au Ghana, Cameroun, etc ; travaux d'études lourds en coordination avec les Banques institutionnelles et privées, et les actionnaires privés du projet.

Francine assiste son mari en gérant complètement leur vie privée.

En 2007, Daniel présente quelques troubles physiologiques : fatigues, taux de cholestrérol brutalement élevé, tension artérielle qui monte à 22/15 durant un mois (en mai 2007). Ces phénomènes semblent être des "signaux" d'un désordre plus profond mais indétectable.
Durant cette année 2007, Daniel se plaint d'ankyloses légères mises sur le compte de rhumatisme (leur maison est un peu humide).

En décembre 2007, la prostate est mise en cause alors qu'un blocage de la vessie handicape Daniel. Une sonde lui est installée à demeure et un traitement lui est administré par un urologue de l'hôpital Principal de Dakar.

Francine assiste alors de plus en plus son mari dans la vie quotidienne notamment pour l'aider à se relever du lit, la toilette, l'habillement.
Pour se déplacer Daniel dispose d'un chauffeur et d'une assistante (secrétaire) qui l'accompagnent dans tous ses déplacements dans Dakar. Malgré cet handicap, Daniel fait deux longs voyages au Canada et Europe en février et mars 2007, dans des conditions de fatigue assez gênante (une heure pour la toilette et s'habiller seul par ex.).

Mais en début 2008, la situation physique de Daniel s'aggrave par un engourdissement de plus en plus encombrant [voir le message intitulé : "Exterminator, le droit de tuer !]
Francine est alors affectée au soutien physique et psychologique de son époux qui a du mal à accepter cette tutelle dont il a tant besoin pourtant.

Il faut néanmoins que Daniel arrête son activité professionnelle pour pouvoir soigner en France sa ... prostate (?) en mai 2008. En Juin, il apprend qu'il souffre de Parkinson et cela certainement depuis le début de 2007.

Il faut alors envisager le retour et l'installation de la famille en France et Haguenau est choisi du fait de la présence d'un réseau d'amis et associés.

Francine devient le partenaire indispensable pour soutenir Daniel dans sa vie quotidienne. Elle assiste celui-ci 24 heures sur 24 dans les soins du corps, le coucher et le lever, l'accompagnement dans les déplacements dans la rue, en voiture, etc., et évidemment dans la tenue de la maison, et du linge.
Ele met entre parenthèse pour le moment son propre projet de formation, mais une solution de cours par correspondance est possible.

Sans le dévouement de son épouse Daniel serait très handicapé et n'aurait pas le même sentiment de sécurité s'il avait à faire à une aide sociale externe.
A suivre ....

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